15 heures Non stop 2013

Le 15H Non Stop – Concert du 1er avril à 16H

 

Film documentaire (2013)
Durée du film : 27’06 » – Couleur – Format écran 16/9 – vidéo HD

Réalisation, image, son, montage : Delphine Ziegler

Production : Association Jusqu’au Bout du Champ. Avec le soutien de l’Association des Amis de l’Abbaye St Colomban.

 

Regarder  des extraits vidéo  –  (27:06)

15H NON STOP Concert du 1er avril à 16H00 from Delphine Ziegler on Vimeo.

 

Le festival du 15H Non Stop – Orgue et Grégorien a lieu chaque Lundi de Pâques, dans la basilique St Pierre de Luxeuil-Les-Bains, sous la direction de Bernard Leuvrey.
Le concert de 16h00 de la 5ème édition du festival, de l’édition 2013 du festival, fait l’objet du film. Il est interprété en duo avec Bernard Coudurier, organiste et Patricia Marie, chorégraphe-danseuse. Les six pièces du programme sont intégralement ou partiellement restituées, en dialogue avec la beauté de l’architecture de la basilique et de l’imposant buffet de son orgue. De l’omniprésence de la pierre et des harmonies de l’instrument jaillit la danse…

Pièces interprétées à l’orgue :
Le Preambulum Bux WX 140 de Dietrich Buxtehude; la Toccata et Fugue en ré mineur BWV 565, les Passacaille et Fugue BWV 582 et le « Wachet auf, ruft uns die Stimme » de Johann Sébastian Bach, les Prélude et Fugue sur B.A.C.H de Franz Litszt et les Litanies de Jehan Alain.

Note d’intention de Patricia Marie:
« La danse est librement inspirée de la vie de Saint Colomban. Des figures de bois du buffet de l’orgue se détache une figure dansante, un nouvel Atlas qui portera le ciel sur ses épaules. Puis, à la manière d’un rite, la danseuse et son tournoiement évoquent une voie spirituelle, un appel de la foi pour recueillir la grâce du Christ. Cependant, la vie de Saint Colomban est un exil sans retour : la danse devient alors la longue marche en Europe occidentale où essaime le nom de Colomban. La danseuse incarne l’ancêtre veilleur (« Réveillez-vous, la voix du Veilleur nous appelle… ») qui révèle la sinuosité des traces de ce nom, « Colomban », laissées de par le monde.
Femme belle et libre, la reine Brunehaut demanda une faveur à Colomban pour ses petits- enfants et mourut suppliciée par le roi Clotaire. A travers l’écriture extatique et tourmentée, torturée parfois, du Prélude et Fugue sur B.A.C.H. de Liszt, la danseuse devient Brunehaut.
Colomban répondra toute sa vie à l’appel de la foi. Même désavoué par moments, il poursuivra son ascension. Implorer la miséricorde de Dieu et répéter la même invocation représentent, avec les Litanies de Jehan Alain, l’ascension et la chute perpétuelle de la danseuse sur les escaliers de la basilique, laissant ainsi l’image lumineuse d’une colombe/Colomban dans le ciel. »