MNEMOLITHES
Film de création (2013)
Durée du film : 39’30 » – Couleur – Format écran 16/9 – vidéo HD
Vidéo : Delphine Ziegler
Danse : Aurore Gruel
Composition musicale et conception du projet: Louis-Michel Marion.
Interprétée par l’Archipel Nocturne avec Louis-Michel Marion /contrebasse, composition ; Stéphanie Bertrand/violoncelle ; Annabelle Dodane/alto ; Philippe Berge/alto ; René Le Borgne/percussions
Co-production: Centre Culturel André Malraux – Scène Nationale de Vandœuvre-Les-Nancy, Association Pagaille, avec le soutien de la DRAC Lorraine et Jusqu’au Bout du Champ.
Regarder des extraits vidéo – [06:30]
MNEMOLITHES (extraits) from Delphine Ziegler on Vimeo.
Une présence, sobre et silencieuse, arpente les espaces d’une grange délabrée, au cœur des combles et de la ruine, là où la lumière vacille… De ses pas, renaît le souffle des mémoires et de ses doigts, s’égrène le sang séché des pierres.
« Mnémolithes » est une création pour la 29ème édition du Festival Musique Action au Centre Culturel André Malraux- Scène Nationale de Vandœuvre-Les-Nancy (jouée en première le 14 mai 2013). La partie film a été réalisée pour la pièce musicale écrite par Louis-Michel Marion pour son ensemble de cordes et percussions, l’Archipel Nocturne.
Notes du compositeur :
« Des souvenirs émergent… sont-ils vrais ? Sont-ils inventés-reconstruits d’après des bribes de réel ? Comme des morceaux de roche se détachant d’un bloc, ils tombent de façon aléatoire/imprévue dans le flux de nos pensées, créant des perturbations à leur tour déformées par ce courant.
Ces « petits cailloux », je les appelle « mnémolithes ». La pièce musicale que je vais écrire s’inspirera de ces impressions d’éternité fugace, de flous très nets, et pourrait être décrite comme une longue immobilité vibrante, d’épaisseur variable, traversée d’éclairs et de chutes de mnémolithes. La musique sera acoustique, travail d’une matière sonore dense, étale, jeu sur les épaisseurs, les transparences, l’absence, le doute, les sursauts… »
Sur la scène, les musiciens interprètent « Mnémolithes » à côté de l’écran où est projeté le film. Il ne s’agit pas d’un « ciné-concert », mais de deux univers oniriques, sonore et visuel, qui se croisent et s’éprouvent l’un et l’autre, provoquant de nouvelles alchimies qu’il appartient à chaque spectateur d’expérimenter de manière propre.
Quelques images…
